Orphée, du signe de la lyre [Validé]

Physique :

Orphée n'est pas un saint impressionnant de par sa taille, du haut de son mètre soixante-treize, il est dans la bonne moyenne, sans avoir rien d'extraordinaire.

Commençons par le commencement : Orphée a les cheveux mi-longs, de couleur bleue tendre, toujours en bataille. Il a les traits fins, arborant un air perpétuellement triste, renforcé par un regard couleur d'azur.

Comme tout bon musicien, il n'est pas très musclé, au contraire, il serait même plutôt frêle. Cependant ne vous y fiez pas trop, cela ne vous rendrait pas service.

Il n'est jamais sans sa lyre, dont il joue très régulièrement et qu'il entretient avec un soin maniaque, à croire que cet instrument est plus important à ses yeux que sa propre vie.

Il porte la cloth de la lyre, une cloth d'argent aux teintes bleutées, violettes et argentées, comme si elle avait été un hommage à la lune.

Caractère :

Orphée est de ces saints qui marquent les esprits. Bien sur il avait marqué par sa puissance, considérée comme égale à celle des saints d'or, pourtant... Pourtant bien avant l'heure il avait surpassé les gold saints sur bien des plans, sans pour autant le montrer outre mesure ou s'en servir inutilement.

D'un naturel très calme, Orphée est également quelqu'un de bon, quand bien même il peut se montrer intraitable lorsque cela s'avère nécessaire, si bien qu'il puisse même se montrer borné. Pourtant, sa loyauté envers Athéna a toujours prévalu sur d'autres valeurs morales... En dehors de l'amour bien sur, même si l'amour ne l'a pas empêché de protéger les bronzes saints...

Histoire :

Orphée... Un nom qui présageait dors et déjà une vie douce sur certains points... Et amère sur d'autres. Orphée, l'une des plus belles histoires d'amour que la mythologie ai portée, un couple que rien n'avait séparé, pas même la mort.

Le jeune homme n'avait jamais eu la chance de connaitre ses parents, orphelin de naissance, il avait très jeune montré de formidables dons pour la musique, toujours accompagné d'une lyre dont nul ne connaissait l'origine, elle était une véritable splendeur. Un tel instrument ne manqua pas d'attirer la convoitise, si bien que plus d'une fois l'instrument fut volé, mais aucun voleur n'a jamais pu la conserver, allez savoir pourquoi.

Arrivé en Grece très tôt, Athèna seule sait comment, l'enfant fut sans la moindre hésitation pris sous l'aile de l'ancien pope, Shion, qui lui, avait reconnu l'instrument, l'armure de la lyre avait déjà choisit son porteur, il ne restait plus qu'à le rendre digne d'elle.

Le jeune garçon s'entraina trois années sous l'égide du grand pope avant que d'autres ne l'entrainent, son maître ayant disparu. Mü bien sur y mis son grain, de même que l'homme le plus proche des dieux, Shaka. Sous l'égide des deux saints, Orphée acquit un savoir immense, mais il apprit également à développer son cosmos. Bien que très jeune, il possédait dors et déjà à l'époque un cosmos immense, bien qu'apprentis, il avait alors un cosmos aussi puissant que celui des silver saints, pourtant, il n'était pas rare que le jeune homme esquive, ou plus précisément, tente d'esquiver les entraînements de ses tuteurs pour aller flâner tout en jouant ses mélopées qui charmaient aussi bien les hommes que les dieux.

C'est lors d'une de ces escapades qu'Orphée, alors âgé de huit ans, fit la rencontre de celle qui allait changer sa vie. Alors qu'il était parti hors de l'enceinte du sanctuaire, Orphée se retrouva aux abords d'une foret, jouant comme à son habitude ses divines mélodies. C'est là qu'il sentit une présence, une présence non-hostile. C'est là qu'il sentit une présence, une présence non-hostile. Elle avait alors sept ans, était à ses yeux un véritable rayon de soleil, un rayon de soleil qui répondait au nom d'Eurydice.

Il discuta un long moment avec la demoiselle, jouant pour qu'elle conserve le sourire qu'elle arborait, avant que ses maîtres ne le récupèrent, sans grande peine il faut le dire, deux experts de la téléportation n'avaient eu qu'à se rendre au point le plus proche du cosmos. La petite fille fut effrayée de cette apparition et avait fuit, Orphée aurait alors souhaité la suivre, mais ne le put pas.

L'entrainement reprit, plus difficile que jamais, cependant, le jeune saint s'améliorait de jour en jour, au grand étonnement de ses maîtres. Régulièrement, après les entrainements, Orphée allait jouer pour Eurydice, si bien que le temps passant fit qu'ils se rapprochèrent peu à peu, appréciant chaque instant passé aux cotés l'un de l'autre.

À l'aube de son neuvième anniversaire, et bien que ses maîtres lui disaient que jamais l'armure de la lyre ne le protègerait à ce rythme-là, Orphée reçu un véritable don de cette armure dont il avait toujours eut l'une des parties entre les mains... La lyre qu'il aimait tant était celle de l'armure qui le protégeait... Sa constellation protectrice.

Pourtant, le tout jeune saint n'était pas de nature belliqueuse, préférant passer son temps libre auprès de la jeune femme que de se battre comme les autres, il avait pourtant continué à développer d'extraordinaires facultés, si bien qu'à l'age de treize ans, son cosmos avait depuis bien longtemps dépassé celui des silver saints. Il avait acquis le septième sens peu avant, développé ses attaques sur la musique qu'il aimait et que celle qui habitait son cœur adorait plus encore.

Le temps n'avait pas séparé les deux jeunes gens, que du contraire, cela avait renforcé leurs liens si bien que l'un et l'autre ne vivaient que pour l'autre. Ce conte aurait pu continuer longtemps si le destin n'en avait décidé autrement... Lors de l'une de leurs escapades en amoureux, Eurydice fut mordue par un serpent. Malgré son savoir et son amour, Orphée n'a pu sauver sa bien-aimée, la voyant mourir dans ses bras, accompagnée de ses mélopées.

C'est à ce moment que nul n'a plus jamais entendu parler de lui, qu'il disparut ainsi que son armure de la face du monde.

L'histoire, nul ne la connait, pourtant... Elle est pourtant connue d'Athéna aujourd'hui... Athéna qui fut suffisamment bonne que pour pardonner au saint ses actes qui n'avaient pas été dictés par la faiblesse, mais par un amour sans faille pour celle qu'il aimait.

Orphée s'était rendu aux enfers, sans être un dieu, sans être lui-même mort... Il connaissait depuis bien longtemps l'entrée des enfers, mais surtout, ce que tous ignoraient, il avait atteint l'arayashiki, le huitième sens... Orphée put se rendre à grand-peine devait Hadès, suppliant le dieu de lui rendre sa bien-aimée. En échange de quelques-unes de ses mélopées, le dieu accepta, mais il prévint le saint que s'il venait à se retourner avant d'être remonté au monde du dessus, alors sa bien-aimée serait perdue à jamais.

Pandore, réalisant l'immense potentiel du chevalier confia alors à Pharaoh du sphinx, spectre de l'étoile céleste de la bestialité et ancien favori du seigneur Hadès son miroir afin de berner le chevalier et le garder aux enfers à jamais. Mais il y avait une raison plus basse que cela à la traitrise qui se préparait : Pandore souhaitait que son maître puisse profiter de la musique du saint quand bon lui semblerait.

Le saint et sa bien-aimée étaient arrivés à la seconde prison lorsqu'Orphée, apercevant un rayon de soleil, pensa qu'ils étaient arrivés et se retourna vers sa bien-aimée. Sous ses yeux médusés, cette dernière se retrouva pétrifiée, emprisonnée à jamais dans cette prison, la seule ou poussent de jolies fleurs. Incapable de la quitter, Orphée fit choix de rester aux enfers, devenant le musicien attitré d'Hadès pour qui il allait tous les treize jours jouer de la lyre.

Cela aurait pu durer à jamais, pourtant un jour, la seconde prison et sa relative quiétude furent troublées par une mélopée que le silver saint connaissait, celle de son rival musicien, Pharaoh. Alors que Pharaoh s'apprêtait à tuer Seiya et Shun, Orphée s'était interposé, employant son Stringer Nocturn pour 'tuer' les deux saints de bronze.

Pharaoh partit, les deux saints de bronze eurent tôt fait de se réveiller, l'attaque d'Orphée n'ayant été qu'un leurre destiné à sauver ses frères d'armes, quand bien même malgré les demandes répétées de Seiya, le silver saint refusait obstinément de prendre part à la guerre, se sentant redevable envers Hadès qui lui avait permis de rester aux côtés de sa bien-aimée.

Pharaoh cependant, se méfiant du silver saint depuis toujours, n'était pas parti bien loin. À l'aide du miroir de Pandore, le spectre parvient à faire lâcher l'armure sacrée d'Athéna, cependant, la ruse n'avait pas échappé à Orphée qui demanda au spectre si c'était lui qui avait simulé la lumière du soleil, il y avait bien des années. Le spectre lui rétorquant que même si c'était le cas, Orphée n'était pas capable de faire quoi que ce soit contre cela, se heurta à une réponse dure d'Orphée, qui signifiant que la seconde prison deviendrait son tombeau. Afin de prouver ses dires, un air du silver saint, qui, sans approcher son adversaire, fit lâcher l'armure d'Athéna au spectre.

Eurydice, heureuse, soutint son bien-aimé qui enfin, luttait à nouveau pour protéger la déesse, mais surtout, heureuse de retrouver le chevalier qui avait su la rendre heureuse. Pharaoh passa alors à l'offensive, jouant de sa harpe pour tenter de tuer le silver saint, qu'il haïssait depuis le premier jour. Le spectre employa son attaque : la balance de la malédiction afin de tenter d'éliminer son adversaire. Cependant, alors que la mélopée avançait et que le cœur d'Orphée aurait du être pesé, ce fut celui de son adversaire qui fut pesé, l'attaque s'était retournée contre son utilisateur, mais non sans dommage pour la lyre d'Orphée dont la corde de sol se brisa. Sans cette corde, Pharaoh était sur de sa victoire. Pharaoh passa de nouveau à l'offensive avant de succomber, ne réalisant que trop tard que le saint de la lyre avait tendu la corde de sa lyre en la tenant entre ses dents.

Le spectre vaincu, Eyrydice remercie Orphée, lui disant que grâce à lui, si son corps avait été changé en pierre, son cœur avait continué à battre, et qu'elle l'aimait, avant de sombrer dans le sommeil éternel. Orphée guida ensuite Seiya et Shun grâce à un chemin secret jusqu'à la Giudecca, après avoir caché les deux bronze saints dans un immense coffre qu'il remplit alors de pétales de fleurs, offrande pour Hadès.

Pandore, méfiante, planta à de multiples reprises sa lance dans le coffre, fort heureusement sans blesser les deux saints qui s'y cachaient.

Les trois juges des enfers furent convoqués par Pandore afin de profiter eux aussi au concert d'Orphée. En réalité, Pandore souhaitait que son maître ignore la situation à l'extérieur et puisse pour cela, pouvoir écouter en tout quiétude le silver saint.

Orphée entama son death trip serenade afin d'endormir l'assistance. Cela fait, le saint se rue vers Hadès pour l'éliminer, cependant, il est stoppé en pleine course par une attaque de Rhadamanthe qui le frappe dans le dos, méfiant envers le saint, et surtout, n'appréciant guère la musique, il n'avait pas été touché par la mélopée du silver saint.

Le juge immobilise Orphée, lui intimant l'ordre de libérer les autres juges ainsi que Pandore de son emprise, Orphée résiste cependant, emprisonnant le juge dans les cordes de sa lyre avant que Seiya ne l'attaque.

Mortellement blessé, Orphée confie avant de s'éteindre, la vie d'Athéna à qui il a toujours été fidèle, à Seiya.

Tout aurait du se terminer là, pourtant, il semble que le destin a parfois de drôle de chemins pour ceux qui sont enfin en paix... Deux ans s'étaient écoulés depuis la grande guerre, deux ans que l'âme d'Orphée, en paix, reposait... Quelle ne fut pas sa surprise de se réveiller au soleil, là ou sa bien-aimée était morte il y a bien des années... L'endroit n'avait guère changé, sinon qu'il était devenu bien plus sauvage... Le saint avait été accueilli par son armure, mais il savait qu'une terrible épreuve l'attendait... Il se devait de conter son passé à Athéna, et pour l'atteindre... Franchir les douze temples du zodiaque...

Arriver au sanctuaire ne fut pas une épreuve, l'endroit était calme, la guerre y avait fait bien des dégâts, mais la reconstruction occupait tout le monde, cependant, pour ce qui était des maisons, elles étaient de retour... Et leurs gardiens avec elles...

Les combats furent terribles, les chevaliers d'or n'avaient pas perdu de leur puissance, cependant, Orphée était déterminé à obtenir d'Athéna le pardon. Les batailles furent âpre, comme les bronzes saints l'avaient fait avant lui, Orphée avait vaincu un à un les chevaliers d'or sans pour autant en tuer aucun. Il aurait très bien pu les endormir, mais il le savait, sa pénitence passait aussi par la souffrance de son corps.

Mü ainsi que Shaka furent fiers de leur ancien disciple, reconnaissant que non seulement sa puissance était égale à la leur, mais aussi qu'il méritait de rencontrer Athéna. Celui lui prit des jours afin d'y parvenir, et lorsqu'enfin, il y parvint, son armure était dans un tel état qu'elle le quitta, se changeant en pierre, mourant devant les yeux du saint.

Pendant de longues journées, ce dernier put enfin conter son histoire à Athéna, lui conter tout ce qui s'était passé depuis sa disparition du sanctuaire sept ans auparavant.

Athéna, souffrant des mêmes affres que le jeune chevalier d'alors, lui accorda son pardon, allant jusqu'à offrir un peu de son sang pour rendre vie à son armure d'argent. Depuis lors, il se dit qu'Orphée sert plus que jamais la déesse, pour qui il joue très régulièrement ses plus beaux airs, sous le regard de l'armure de l'un de ceux qu'il avait jadis sauvé... L'armure de Pégase, à qui il dédiait régulièrement quelques morceaux, pour ce chevalier qui avait été jusqu'au bout et tenu sa promesse en sauvant leur déesse...

Tous ont pu remarquer que depuis le retour du saint et le pardon qu'il a reçu d'Athène elle-même, Orphée garde perpétuellement les yeux fermés, nul n'a jamais plus contemplé le regard azur du saint, il a fait ce choix puisqu'il avait perdu la lumière de sa vie, Eurydice.

Capacités et attaques :

Limitation des sens :

Orphée s'est volontairement départi de la vue depuis bien des années, de ce fait, il agit comme le ferait un aveugle.

Détection des cosmos :

De par le choix qu'il a fait de se priver de ses yeux, Orphée a appris à percevoir les cosmos environnants, si faibles soient-ils. Il ne peut cependant pas dire à qui appartient ce cosmos à moins d'avoir avec la personne des contacts réguliers.

Connaissance du septième sens.

PUisque d'un niveau équivalent aux saints d'or, Orphée maîtrise le septième sens, depuis très longtemps. Cependant, nombre sont ceux qui l'ont très longtemps ignoré, y compris ses maîtres... Du moins, Orphée le pensait-il.

Connaissance du huitième sens.

Orphée fut l'un des premiers à maitriser l'Arayashiki... C'était la condition nécessaire et suffisante pour pouvoir se rendre en enfer... C'est pour cela que vivant, il put se rendre devant Hadès pour demander à ce dernier de lui rendre sa bien-aimée Eurydice.

Death trip serenade:

Attaque d'Orphée parmi les plus puissantes, ce dernier joue un air qui atteint directement l'esprit de ceux que ce dernier choisit pour expédier leurs esprits dans une autre dimension, plongeant donc les victimes choisies dans un très profond sommeil. L'attaque nécessite bien entendu la lyre afin d'être portée.

Stringer nocturne:

Orphée joue une mélodie, créant des infrasons si puissants que ces derniers peuvent briser non seulement le corps, mais aussi l'armure de la personne envers qui elle est dirigée. Attaque très puissante, elle requiert de nouveau la lyre pour être portée, et contrairement à Death trip serenade, demande un temps et une concentration supérieur de par sa puissance.

Stringer fine:

Ultime mélodie d'Orphée, cette attaque projète les cordes de sa lyre pour en faire un filet mortel. Elle lacère le corps de sa proie à mesure que les cordes se re-sèrent peu à peu. À nouveau, une technique nécessitant sa lyre.

Stringer shadow:

L'une des attaques que le saint a perfectionnées après son retour à la vie... Comprenant que sans sa lyre il se trouvait très vulnérable, Orphée a donc décider de palier à ce problème. En concentrant son cosmos au paroxysme, il plonge son adversaire dans une ombre sauvage dans lequel chaque son devient une arme, y compris les battements de son cœur... Chaque bruit venant à blesser l'adversaire bloqué dans cette ombre. Seule ombre au tableau : pour que l'attaque soit effective, il faut que son adversaire soit plongé pendant un moment qui peut paraitre une éternité dans l'ombre, plus Orphée parvient à l'y maintenir longtemps, plus l'attaque sera puissante, mais la concentration requise fait qu'il n'a pour ainsi dire plus aucune réaction.

Mélopée apaisante.

De sa voix ou de sa harpe, Orphée condense son cosmos sur lui-même ou une tierce personne, apaisant ses craintes et ses peines. Poussée à son maximum, cette attaque soigne également les blessures de la personne qui la subit.





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